Livre : 9 révélations à retenir de l‘autobiographie du Prince Harry

Son récit « Le Suppléant » est sorti ce mardi 10 janvier. Il y évoque notamment la mort de sa mère, les relations avec son frère et rétablit « sa » vérité sur les causes de son exil. Voici les 9 révélations les explosives.

Diana, la mort impossible

Prince Harry n'a pas cru à la mort de sa mère, pensant qu'il s'agissait de l'une de ses ruses pour lui permettre de commencer une nouvelle vie. Pendant près de dix ans, il a scruté des signes, espéré son retour, attendant la preuve irréfutable de son décès. Il parvient à consulter en partie le dossier de son accident et découvre plusieurs photos, dont une de Diana, inanimée mais encore belle, sur le siège arrière de la Mercedes accidentée, qui le conforte dans ses illusions. C'est en 2007, à Paris, qu'il accepte sa mort : quand il demande à un taxi parisien de refaire le trajet fatal suivi par sa mère et qu'il repasse sous le tunnel de l'Alma à 110 km/h, vitesse à laquelle la voiture s'est fracassée sur un pilier.

Fils de James Hewitt ?

La rumeur a longtemps couru dans les tabloïds : Harry serait le fils du major Hewitt, l'amant de sa mère… Il l'évoque sans détour, affirmant qu'il pressentait que les journalistes allaient désormais s'en prendre à lui, après avoir « persécuté » Diana. « Peu importe que ma mère n'ait rencontré le major Hewitt que bien longtemps après ma naissance, cette histoire était trop belle pour qu'ils y renoncent. » Il raconte comment certains ont cherché à obtenir un échantillon de son ADN pour tenter de trouver une preuve…

Il perd son pucelage derrière un pub

« Un épisode peu glorieux », se souvient-il, partagé avec une femme plus âgée que lui, sur laquelle il reste discret. Il a 17 ans, la scène se déroule dans un champ, derrière un pub plein à craquer. « Elle aimait les chevaux, passionnément, et elle m'avait traité un peu comme un jeune étalon. Un rapide débourrage, une petite tape sur la croupe et, hop, elle m'avait renvoyé au paddock. »

Il s’est drogué

Le prince a goûté à quelques substances illicites comme la marijuana, qu'il fumait au palais de Kensington, ou encore la cocaïne, testée à 17 ans chez un ami à la campagne. Il a également consommé des chocolats aux champignons hallucinogènes lors d'une soirée californienne chez l'actrice Courteney Cox, le tout arrosé de Tequila. Quand il est allé aux toilettes, il assure que la poubelle lui souriait…

Il a rouvert l'enquête sur sa mère

Harry, tout comme William, a longtemps douté de l'enquête judiciaire sur la mort de Diana, un accident provoqué par la vitesse excessive du véhicule et le taux d'alcool du chauffeur. « Une fumisterie, nous étions d'accord là-dessus », écrit le duc de Sussex. « Un gruyère au niveau de la logique et truffé d'erreurs factuelles grossières. Il soulevait plus de questions qu'il n'en résolvait. » En 2007, les deux garçons veulent publier une déclaration commune et exiger la réouverture du dossier : « Les hautes instances nous en ont dissuadés. »

Il est contre le mariage de Charles et Camilla

Pour Harry et William, Camilla est « l'autre femme », celle qui faisait partie du fameux « ménage à trois », entre Charles et Diana. Les deux garçons finissent par accepter sa présence auprès de leur père, après le décès de leur mère, estimant qu'elle l'apaise et le rend heureux. Mais refusent de le voir l'épouser. « S'il vous plaît, ne l'épousez pas, contentez-vous d'être ensemble, papa », le supplient-ils. Charles ne répond pas. Elle si, à sa manière, en se lançant dans une grande opération de communication où, selon Harry, elle se sert des nouveaux liens tissés avec ses beaux-fils pour pactiser avec les tabloïds.

Il a tué vingt-cinq talibans

En 2012, le prince Harry a combattu en Afghanistan comme pilote d'hélicoptère de combat et sait exactement combien d'ennemis il a tués, en raison des rapports enregistrés. Il avance le chiffre de vingt-cinq, contre toute règle de prudence et de décence. « Je n'en tirais aucune satisfaction, mais je n'en tirais aucune honte non plus, écrit-il. Ces vingt-cinq cibles abattues ne m'apparaissent pas comme des personnes, sans ça, on ne peut pas tuer. On ne peut pas blesser. Ce n'étaient pas des gens mais des pièces d'un jeu d'échecs que l'on faisait disparaître du plateau, des méchants que l'on supprimait avant qu'ils tuent des gentils. » Il reconnaît que ce détachement pouvait être « problématique », mais il le considérait comme « inévitable pour un soldat ».

Kate et William, fans de la série Suits avec Meghan

C'est une scène surréaliste que rapporte Harry, quand il annonce aux Cambridge qu'il sort avec une actrice américaine de la série Suits : Avocats sur mesure. « Merde ! Putain ! » lance William, « ça ne se peut pas ! » Harry se décompose jusqu'à ce que « Willy et Kate » lui avouent qu'ils sont littéralement accros à la série, qu'ils suivent « religieusement ». « Ils m'ont bombardé de questions », poursuit-il, certain qu'ils l'accueilleraient de bonne grâce. Mais quand Meghan Markle a voulu faire la bise à William, le premier jour de leur rencontre, ce dernier a commencé à tiquer…

Il s’est battu avec William

C'est le passage sans doute le plus poignant : le jour où William s'est emporté contre son frère, lors d'une visite à son domicile. Il reproche à Meghan de terroriser le personnel. Harry soupçonne le palais d'alimenter les tabloïds en ragots. La discussion s'envenime, William hurle, prend son frère par le col et le projette au sol, sur la gamelle des chiens. « Vas-y, frappe-moi ! Tu te sentiras mieux si tu me frappes », lui lance Harry. William se calme deux minutes dans le salon, avant de lui présenter ses excuses. Peu après, les Sussex déménagent pour Frogmore Cottage.

Petit bonus…

Le Prince Harry a déjà eu recours à un coussin de penis sur mesure pour éviter une engelure à sa verge princière

Source : Le Point

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