Hommage à MANU DIBANGO

 
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Manu Dibango, un homme aux différentes facettes ?

Le mardi 24 mars 2020 reste un jour sombre pour les africains et les fans de la mythique chanson au succès mondial « Soul Makossa » : Manu Dibango est décédé des suites du coronavirus à Paris. Cette disparition reste surprenante d’autant plus que le célèbre saxophoniste camerounais sortait d’une hospitalisation après avoir été testé positif du Covid-19 selon sa manageuse Claire Diboa : « Nous portons à votre information qu’après une récente hospitalisation due au Covid-19, Manu Dibango se repose et récupère dans la sérénité. » le 18 mars 2020 via la page officielle Facebook de l’artiste.

L’information a fait la une des actualités multipliant les hommages de par le monde afin de remercier la sagesse de ce grand homme qui n’avait pas de limites et n’hésitait pas les occasions pour sensibiliser les jeunes à travers les médias et les apparitions dans les évènements tels que les Sambas Professionnelles au Gabon en 2018 qu’il n’a pas hésité à parrainer gratuitement.

Partit à 86 ans, Manu Dibango communément appelé Papa Manu ou Papagrouve laisse :

- Une fortune de près de 245 millions d’euros. Outre ses gains professionnels il devrait son immense fortune à de judicieux placements boursiers, un patrimoine immobilier conséquent et le très lucratif contrat publicitaire avec les cosmétiques CoverGirl. - Plusieurs restaurants à Yaoundé (dont la chaîne « Chez l’gros Manu »). - Un club de Football à Douala, - Et serait également impliqué dans la mode adolescente avec une ligne de vêtements « Dibango Séduction » ainsi qu’un parfum « L’eau de Manu », autant de succès financiers. - En 2016, il était l’artiste le mieux payé au monde. Le saxophoniste au crâne toujours bien rasé a engrangé des gains estimés à 82 millions d’euros, soit environ 53 milliards de FCFA, selon le magazine américain People with money. Cela avait été la même chose en 2017.

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Amadou Hampâté Bâ disait qu’ « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. », mais la jeunesse africaine peut être fière d’avoir énormément apprit dans la bibliothèque de Papy Manu.

 
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