Culture : La photographe Marilyn Mezui nous transporte en terre Bantu

“Je suis Marilyn Mezui, gabonaise, infographiste et passionnée de photographe. Si vous me cherchez sur les réseaux sociaux, je travaille sous le nom « Le Studio AIM via www.lestudioaim.com”. C’est ainsi que se présente la promotrice de l’exposition vente avec entrée gratuite qui se tient à l’institut français du Gabon sous le thème : BANTU, à la rencontre de la matrice originelle. Nous avons eu la possibilité de nous visiter cette exposition et soutirer des informations à la jeune artiste qui ose nous transporter à travers son art.

Marilyn Mezui, infographiste et photographe

AYPM : Depuis quand faites vous la photographie et quel type de photographie faites-vous ?

Marilyn : Je ne saurai mettre le doigt sur la période exacte où j’ai commencé à m’intéresser à la photographie mais j’ai commencé à vraiment en faire en 2014-2015. Mon intérêt s’est confirmé en essayant d’être modèle pour des amis photographes au Ghana et je me suis rendue compte que c’était plus « hype » d’être derrière l’objectif. J’aime beaucoup les portraits. Ça me donne à me focaliser sur ce que la personne que je prends en photo peut dégager comme émotion.

AYPM : Trouvez-vous que ce secteur est assez représenté par la gente féminine au Gabon ?

Marilyn : Des photographes féminins au Gabon il y en a... Bunny Claude, Naomi Moukadi, Emmanuelle Late, Ake Photography, Les Images de Julie... Nous ne sommes peut-être pas nombreuses mais nous sommes là ! Chacune d’entre nous a son style, son univers, sa touche.

AYPM : Pourquoi le Projet Bantu ?

Marilyn : Mais pourquoi pas Bantu en fait ? Je pense, ma foi, qu’au Gabon, on ne se soucis pas assez de ce qui est nôtre. On s’intéresse plus à ce qui vient de l’extérieur et on se l’accapare un peu, ça part de la façon de s’exprimer aux autres tendances.

Bantu, c’est montrer qu’on a une richesse culturelle qui est là, qu’elle est belle, exploitable et exposable.

Sa galerie d’exposition est juste ma-gni-fique comme dit l’autre et l’univers dans lequel elle nous plonge est vraiment typique d’un environnement atmosphérique Bantu.
N’hésitez pas à faire un tour à l’Institut Français du Gabon, ancien CCF, proche des galeries Mbolo visiter cette exposition qui se tient du 15 janvier au 26 février 2021.