États-Unis : Donald Trump, blessé, échappe à une tentative d’assassinat
L’ancien président américain Donald Trump, blessé, échappe à une tentative d’assassinat lors d’un meeting en Pennsylvanie (nord-est) ce samedi.
Le tireur et un passant ont été tués et deux spectateurs ont été grièvement blessés, tous des hommes adultes, selon la police.
Le FBI a identifié le tireur comme étant "Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie", selon un communiqué cité par les chaînes de télévision NBC et CBS.
Condamnations nombreuses de la tentative d’assassinat
Joe Biden, le Président américain, a affirmé que «Chacun doit condamner» les tirs au meeting de Donald Trump samedi, a affirmé le président américain Joe Biden dans une courte allocution. Le démocrate a également déclaré espérer pouvoir parler «ce soir» à son rival républicain à la présidentielle de novembre.
Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, s’est dit «tout simplement dégoûté par les tirs dirigés vers l’ex-président Trump. On ne le dira jamais assez: la violence politique n’est jamais acceptable. Mes pensées vont à M. Trump, les personnes présentes et tous les Américains».
Keir Starmer, le Premier ministre britannique s’est dit «consterné» avant d’adresser ses «meilleurs vœux» à l’ex-président blessé à l’oreille, et sa famille. «La violence politique sous quelque forme que ce soit n’a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque», a ajouté Keir Starmer.
Olaf Scholz, le chancelier allemand, a déclaré «L’attaque contre le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump est ignoble. Je lui souhaite un prompt rétablissement. Mes pensées vont également aux personnes touchées par l’attaque. De tels actes de violence menacent la démocratie».
Fumio Kishida, le Premier ministre japonais, a condamné dimanche toute forme de violence qui «défie la démocratie», après des tirs lors d’un meeting de l’ex-président Donald Trump en Pennsylvanie, qui a été blessé à l’oreille. «Je souhaite à l’ancien président Trump un prompt rétablissement», a-t-il également ajouté.
Xi Jinping, le président chinois, a exprimé dimanche «sa compassion et sa sympathie» à Donald Trump. «La Chine suit avec attention la situation relative à la fusillade dont a été victime l’ex-président Donald Trump», a indiqué dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Narendra Modi, le Premier ministre indien, s’est déclaré dimanche «très inquiet» après l’apparente tentative d’assassinat ayant visé son ami, l’ex-président américain Donald Trump. «Je condamne fermement cet incident. La violence n’a pas sa place en politique et dans les démocraties. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement», a-t-il ajouté dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, «condamne sans équivoque cet acte de violence politique. Il adresse ses meilleurs vœux de prompt rétablissement au président Trump», a déclaré le porte-parole d’Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne a condamné l’attaque. «Une fois encore, nous sommes témoins d’actes de violence inacceptables contre des représentants politiques».
Emmanuel Macron, le Président français, a adressé dimanche ses «vœux de prompt rétablissement» à Donald Trump. «Un militant est décédé, plusieurs sont blessés. C’est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l’indignation du peuple américain», écrit le président français.
Giorgia Meloni, la première ministre italienne, a indiqué «suivre avec appréhension» la situation en Pennsylvanie et souhaité un prompt rétablissement à l’ex-président américain, espérant que «le dialogue et la responsabilité puissent prévaloir sur la haine et la violence» en cette période électorale aux Etats-Unis.
Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, a adressé dimanche ses «pensées et prières» à Donald Trump deux jours après avoir rencontré l’ex-président américain dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.
Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a déclaré dimanche que son épouse Sara et lui «ont été choqués par l’attaque apparente contre le président Trump». «Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement», a-t-il réagi.
Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a de son côté appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à «condamner fermement» l’attaque contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un «acte inacceptable». «En tant que dirigeants de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence».
Gabriel Boric, le Président chilien, a lui aussi condamné les tirs. «La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter».
Luis Arce, le Président bolivien, a affirmé uqe «malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d’où qu’elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde».
Javier Milei, le président argentin, a blâmé la «gauche internationale» et son «idéologie néfaste» prête à «déstabiliser les démocraties» pour «se hisser au pouvoir» dans un message de «soutien» et de «solidarité» à Donald Trump, visé par un tir lors d’un meeting de campagne samedi. «Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire», a déclaré le chef d’Etat ultralibéral.
Anthony Albanese, le Premier ministre australien, a qualifié de «préoccupante» cette attaque, exprimant son soulagement de savoir Donald Trump sain et sauf. «Il n’y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique».
Chris Luxon, le Premier ministre néo-zélandais, a affirmé qu’«aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique».
Lai Ching-te, le président taïwanais, a adressé ses «sincères condoléances» aux victimes, estimant à son tour que «la violence politique sous toutes ses formes [n’était] jamais acceptable dans nos démocraties».
Barack Obama, l’ancien-président américain, a affirmé qu’ «il n’y a absolument pas de place pour la violence politique dans notre démocratie». «Bien que nous ne sachions pas encore exactement ce qui s’est passé, nous devrions tous être soulagés que l’ancien président Trump n’ait pas été grièvement blessé, et mettre à profit ce moment pour renouveler notre engagement (à faire preuve) de civilité et de respect en politique», a-t-il déclaré.